Nous goûtons aussi la coca, cette fameuse plante aux vertus stimulantes dont les indiens des hauts plateaux andins mastiquent les feuilles pour calmer la faim. Il faut bien vérifier si effectivement, ses bienfaits sont multiples. La coca est réputée être le remède souverain contre le soroche, le mal des hauteurs (nous sommes déjà à 3 000 m d’altitude). Ça ressemble un peu à une petite feuille de laurier sauce. Au début, nous nous faisons l’impression d’être une famille de vaches en train de ruminer son herbe. En fait, il ne faut pas la mâcher, mais former une petite chique que l’on coince entre la gencive et la joue. On la recrache quand elle ne dégage plus de suc. On peut aussi la préparer en décoction.
Argentine - de Mendoza a Salta
Un extrait du livre ...
Nous nous
posons deux jours dans le camping du Dique Cabra Corral pour faire un peu de
ménage et de la lessive. Ah, les joies de la lessive à la main à l’eau froide
dans un bac en béton ! Un moment unique à vivre en famille pour que ça ne
tourne pas à la corvée… Et une occasion de plus pour prendre des fous rires.
Comme par exemple quand Alisée, lassée de mon peu d’empressement à lui laver
son jean et sa grosse veste molletonnée, décide de le faire elle-même. Bilan de
l’opération : ½ savon de Marseille (le gros bloc), l’équivalent de la
Méditerranée en eau douce (on n’est plus dans le désert, heureusement), une
heure et demi à frotter et plusieurs jours pour sécher. Finalement, elle hésite
entre ne plus mettre ni jean ni veste jusqu’à la fin du voyage et ne plus les
laver. Et puis, voir Paul et Louis développer des techniques pour laver leurs
chaussettes, c’est trop marrant. Quant à moi, j’entreprends la lessive d’un
drap (200 x160). Ce sera la seule fois du voyage. Nous dépenserons ensuite
beaucoup d’énergie pour la recherche de laveries.
Album de Mendoza à San Juan
Album de San Juan à Salta
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Argentine - de Buenos Aires à Mendoza
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Un extrait du livre ...
Notre vie à bord du camping car se met en place, petit à petit.
Après avoir vidé nos réservoirs d’eau (200 litres) en un jour et une bouteille
de gaz en une semaine, nous avons redressé la barre et commençons à nous
organiser. La région est très désertique, l’eau est une denrée précieuse à
économiser. Quant au gaz, on n’en trouve pas partout, mieux vaut être
prévoyant. On s’est aussi mis au régime vin rouge / viande au barbecue (quand
on ne va pas au restaurant), les deux grandes spécialités argentines. On a
abandonné le mate.
L’espace vital étant réduit (moins de15 m2),
Jean-Christophe traque le moindre pull qui traîne, le livre abandonné sur la
banquette ou le crayon sans capuchon tombé entre deux sièges. Nous nous astreignons en permanence à une
grande rigueur pour ne pas nous laisser envahir par le désordre. Les enfants se
partagent les tâches quotidiennes, mettent et débarrassent la table, font la
vaisselle et la rangent, et passent la balayette.
Les enfants et moi ne sommes pas très matinaux, au grand désespoir
de Jean-Christophe, toujours réveillé très tôt. Face à la menace de ne faire
qu’un demi-tour du monde puisque nos journées débutent trop tard, nous essayons
de mettre (péniblement) en place un emploi du temps plus matinal.
Argentine - Buenos Aires 2
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Argentine - Puerto Iguazu
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Argentine - Buenos Aires 1
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Un extrait du livre ...
« Presidenta
Cristina, la patria te necesita » (présidente Cristina, la patrie a besoin de toi »). Les
affiches bleues et blanches, couleurs du drapeau argentin, s’étalent au milieu
de la Plaza de Mayo, le cœur de
Buenos Aires. Les élections présidentielles auront lieu dans quatre mois et
Cristina Kirchner, à la tête du pays depuis la mort en exercice de son mari,
mène sa campagne tambour battant.
Nous sommes en Argentine depuis trois jours (arrivés
en même temps que Pamela Anderson, bien mieux que sur les photos, nous dit
Jean-Christophe qui la voit de près !). C’est le plein hiver ici et il
fait vraiment froid. On a pris le minimum de choses avec nous, les gros pulls
et les écharpes sont dans le camping-car.