Un extrait du livre ...
Le ventre rebondi du Bouddha rieur brille à la lueur des lanternes. Sacrifiant à la tradition chinoise, nous le caressons, chacun à notre tour. Happy Bouddha, comme on l’appelle ici, est censé apporter chance et prospérité à son possesseur. Il est souvent représenté avec un sac contenant de l’or, mais on dit aussi que sa richesse est dans son ventre : plus il est gros, plus on a de chances de bénéficier de ses faveurs. Rien à voir avec le Bouddha « historique », le prince indien Siddartha Gautama dont l’enseignement est à l’origine du bouddhisme. Plusieurs siècles et dizaines de kilos séparent le fondateur de la tradition spirituelle du personnage ventru et débonnaire qui nous sourit dans cette petite rue du quartier chinois de Singapour.
Après l’un des pays les plus pauvres d’Asie du sud-est, nous voici dans l’un des plus riches. Deux pour cent de chômage, neuf foyers sur dix propriétaires de leur logement, le niveau de vie à Singapour est bien plus élevé que dans les autres pays d’Asie (sauf le Japon et Hong Kong). Le gouvernement aime les voyageurs aisés et favorise un tourisme de luxe. Les hébergements sont très chers. Nous avons trouvé une auberge de jeunesse dans Chinatown, où nous sommes installés dans un dortoir de six, avec air conditionné mais sans fenêtre, comme beaucoup de chambres à Singapour. La salle de bains (douche, wc, lavabo) que nous partageons avec les deux autres dortoirs est à peine plus grande que celle de notre camping-car. Ça change des jolis hôtels que nous avions au Vietnam, et qui en plus étaient trois fois moins chers que les auberges de jeunesse singapouriennes.
Le ventre rebondi du Bouddha rieur brille à la lueur des lanternes. Sacrifiant à la tradition chinoise, nous le caressons, chacun à notre tour. Happy Bouddha, comme on l’appelle ici, est censé apporter chance et prospérité à son possesseur. Il est souvent représenté avec un sac contenant de l’or, mais on dit aussi que sa richesse est dans son ventre : plus il est gros, plus on a de chances de bénéficier de ses faveurs. Rien à voir avec le Bouddha « historique », le prince indien Siddartha Gautama dont l’enseignement est à l’origine du bouddhisme. Plusieurs siècles et dizaines de kilos séparent le fondateur de la tradition spirituelle du personnage ventru et débonnaire qui nous sourit dans cette petite rue du quartier chinois de Singapour.
Après l’un des pays les plus pauvres d’Asie du sud-est, nous voici dans l’un des plus riches. Deux pour cent de chômage, neuf foyers sur dix propriétaires de leur logement, le niveau de vie à Singapour est bien plus élevé que dans les autres pays d’Asie (sauf le Japon et Hong Kong). Le gouvernement aime les voyageurs aisés et favorise un tourisme de luxe. Les hébergements sont très chers. Nous avons trouvé une auberge de jeunesse dans Chinatown, où nous sommes installés dans un dortoir de six, avec air conditionné mais sans fenêtre, comme beaucoup de chambres à Singapour. La salle de bains (douche, wc, lavabo) que nous partageons avec les deux autres dortoirs est à peine plus grande que celle de notre camping-car. Ça change des jolis hôtels que nous avions au Vietnam, et qui en plus étaient trois fois moins chers que les auberges de jeunesse singapouriennes.
Singapour
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