Un extrait du livre ...
Nous nous installons au bord de la rivière dans laquelle les éléphants viennent prendre leur bain chaque après-midi. Ils arrivent par la grand-route vers 16h, chacun avec son cornac sur le dos, ou plutôt derrière la tête. Les cornacs de Ta Klang appartiennent à l’ethnie Kui ou Suay, probablement originaire d’Inde. Ils parlent un langage à la fois différent du thaï et du khmer, et sont connus pour les liens étroits qui les unissent à leurs éléphants. On est tous très excités de voir les éléphants d’aussi près, de les caresser (mais sentent-ils quelque chose avec cette peau aussi épaisse ?), de les voir se baigner et s’asperger. Deux cornacs proposent gentiment à Paul et Louis de faire un petit tour. Il paraît que ça gratte le poil d’éléphant !
Une pluie torrentielle nous fait quitter en catastrophe notre bivouac : on a trop peur de s’enliser et de ne pouvoir repartir après. Effectivement, en quelques secondes, le chemin se transforme en un bourbier épais et collant dont on a toutes les peines du monde à sortir. Nous rejoignons le centre du village, plus sûr contre les enlisements mais nettement plus bruyant ! Le lendemain, nous allons assister au show des éléphants organisé quotidiennement. C’est plutôt orienté « cirque » que « travail », mais on est bon public et on apprécie bien.
Nous nous installons au bord de la rivière dans laquelle les éléphants viennent prendre leur bain chaque après-midi. Ils arrivent par la grand-route vers 16h, chacun avec son cornac sur le dos, ou plutôt derrière la tête. Les cornacs de Ta Klang appartiennent à l’ethnie Kui ou Suay, probablement originaire d’Inde. Ils parlent un langage à la fois différent du thaï et du khmer, et sont connus pour les liens étroits qui les unissent à leurs éléphants. On est tous très excités de voir les éléphants d’aussi près, de les caresser (mais sentent-ils quelque chose avec cette peau aussi épaisse ?), de les voir se baigner et s’asperger. Deux cornacs proposent gentiment à Paul et Louis de faire un petit tour. Il paraît que ça gratte le poil d’éléphant !
Une pluie torrentielle nous fait quitter en catastrophe notre bivouac : on a trop peur de s’enliser et de ne pouvoir repartir après. Effectivement, en quelques secondes, le chemin se transforme en un bourbier épais et collant dont on a toutes les peines du monde à sortir. Nous rejoignons le centre du village, plus sûr contre les enlisements mais nettement plus bruyant ! Le lendemain, nous allons assister au show des éléphants organisé quotidiennement. C’est plutôt orienté « cirque » que « travail », mais on est bon public et on apprécie bien.